Le comité norvégien du prix Nobel a décidé d'attribuer le prix Nobel de la paix 2009 au président Barack Obama pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationale entre les peuples” : ainsi s’ouvre la déclaration du comité Nobel d’hier matin.
La surprise a été quasi générale. Puis se sont multipliés réserves, désaccords et critiques : il a fait de bons discours, mais n’a encore rien accompli ; Guantanamo n’est pas fermée, l’Irak vit d’affreuses violences et on ne voit pas venir la fin de la guerre en Afghanistan - sans parler du conflit Israël-Palestine, de l’Iran, de la Russie et de la Corée du Nord. Pour des adversaires d’Obama, cette nomination est inacceptable, car elle contribue à influencer la politique des États-Unis ; pour beaucoup, elle est prématurée ; pour d’autres, c’est un encouragement.
Or, dans cette discussion, je ne trouve aucune trace de ce que dit le comité dans la 2ème phrase de son communiqué : “Le comité a attaché une importance particulière à la vision et au travail d'Obama pour un monde sans armes nucléaires”. Point. Fin d’alinéa.
À l’évidence, les propos du président américain sur la nécessité de reprendre les négociations sur le désarmement et la prolifération nucléaires et ses premières décisions sur le renoncement au bouclier antimissiles ont été retenus par les membres du comité Nobel, mais ignorés par la plupart de ceux qui ont critiqué ou discuté sa décision.
Or, le désarmement nucléaire devrait être un chantier majeur pour cette première moitié du XXIe siècle. Dans un manuscrit soumis à quelques éditeurs en 2007, j’écrivais : “Compte tenu de l’ampleur des tâches à réaliser (contre la misère, pour l’eau potable ou la dépollution, etc.), il va aussi falloir ouvrir la perspective du désarmement : un désarmement progressif et rigoureux de la planète, à commencer par l'armement nucléaire...”. Ce point a prêté à sourire : utopiste, idéaliste, irréaliste, bref, pour nos directeurs de pensée, incorrect.
La discussion qu’a suscitée la désignation d’Obama met en lumière l’incapacité de l’ensemble de l’intelligentsia occidentale à admettre l’urgente nécessité du désarmement nucléaire.
Dramatique.
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Super Nadia!
RépondreSupprimerJe suis partagée sur cette question: d'un côté, je suis d'accord pour encourager le président Obama dans ses prises de positions. Je pense qu'il a besoin de tout le support que la communauté mondiale peut lui offrir, surtout quand on voit qu'il manque de soutien dans son propre pays. mais, d'un autre côté, je crois qu'il faut redéfinir le sens et l'objectif des Prix Nobel: je suis persuadée que beaucoup de gens n'ont pas compris pourquoi on a soudain donné le prix à un président d'un pays toujours en guerre, alors que les autres "candidats" étaient des personnes qui, par leurs actes, ont réellement fait progresser la paix, au lieu de simplement dire qu'ils veulent la paix...
Et les autres, qu'est-ce que vous en pensez?
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RépondreSupprimerJe suis déconcertée par cette nomination parce-que c'est évidant que ce fait sera très polémique... un président qui gagne le prix pour la paix? m^eme s'il était un autre président les résultats seraient identiques!!
RépondreSupprimerJe trouve bizarre que le président Obama a gagné le Nobel primeramente parce que il y a beaucoup des candidats qui ont travaillé pendant plusier temps en faveur de la paix et parce que je ne suis d'accord que il a gagné le prix uniquement pour sa personalité.
RépondreSupprimerje ne suis pas d'accord avec le comité, parce que ce très bizzare pour moi parce que je sais que il y a beaucoup des problèmes avec la presidence, par example la stupide guerre, entre les Étas- Unis et les otros pays du Europe uniquement par le pètrole et je pense que il y a beaucoup de personnes qui ont travaillé très forte pour obtenis le prix.
RépondreSupprimerLe Prix a vraiment une valeur ou un objectif politique: dire au Président Obama "bien commencé, à toi de continuer de la même manière". Mais je suis d'accord avec Nadia: il y a d'autres personnes qui oeuvrent depuis bien plus longtemps que lui pour la paix. Et je pense, comme Luisa, que même aujourd'hui, les E-U font beaucoup de choses négatives, égoïstes, pour le pétrole...
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